E-jizz
E, pour Ethernet. Jizz, pour foutre.
Peintes à l’huile, de différentes tailles, cette série de personnages étêtés fait cascader des représentations qui s’imbriquent et s’intriquent comme des « poupées russes ». Ce sont, trouvées sur des sites de rencontre, des photos d’hommes qui ont choisi de se défigurer avant de poster leur grimage sur les réseaux sociaux. Une fois ces images imprimées, je me suis attaché à reproduire scrupuleusement, non seulement leur défiguration, mais l’image imprimée de l’image, en générant, en troisième ordre, un tableau.
Cette démarche se double d’une série de dessins, au stylo bille et à la salive, d’après les tableaux eux-mêmes. Dans cette multiplication des reproductions, j’élabore une confusion entre sujet représenté, image photographique et représentation picturale ou dessinée. La brutalité et le prosaïsme des situations sont autant d’antinomies à la notion de « belle peinture », et participe d’une certaine défiguration de celle-ci.
E-jizz
E for Ethernet. Jizz for come.
Painted in oil and in various sizes, this series of headless characters is a cascade of depictions which overlap and intertwine like “Russian dolls”. Found on Internet dating sites, they are photos of men who have chosen to disfigure themselves before posting their likeness on social media. Once these images have been printed, I set about scrupulously reproducing not only their disfiguration, but also the printed image, generating a third-order image.
This procedure is combined with a series of drawings in biro and saliva, based on the pictures themselves. In these multiple reproductions, I develop a confusion between the subject represented, a photographic image and pictorial or drawn representation. The brutality and every occurrence of the situations are as much conflictual with the notion of “beautiful painting” and participate to some degree in disfiguring it.